CLINIQUE NORD FRANCILIENNE

de la sclérose en plaques

Une prise en charge globale et pluridisciplinaire


Être ambitieux pour les patients, leur offrir une prise en charge neurologique de qualité et de proximité, les accompagner dans leur quotidien, c’est à partir de ces objectifs qu’est née la Clinique de la Sclérose en Plaques du Centre hospitalier de Gonesse. À l’initiative du neurologue Éric Manchon, la structure assure une prise en charge complète dans une unité de lieu. « La SEP n’est pas une pathologie anodine. Les patients ont besoin de se sentir accompagnés, encadrés, et ce au long cours. »

Témoignage patiente sur le parcours de soin CLINORSEP

L'essentiel sur la SEP


La sclérose en plaques, communément appelée SEP, est une maladie inflammatoire chronique du système nerveux central (SNC). L’ensemble des manifestations qu’elle entraîne sont liées à une atteinte du système nerveux central, c’est-à-dire l’encéphale (le cerveau) et la moelle épinière.


Ce site n'a pas pour objectif de proposer une présentation exhaustive de la maladie et de son évolution, mais plutôt de donner les grands principes permettant de comprendre l’approche pluridisciplinaire des équipes médicales de CLINORSEP auprès des patients.


Services multidisciplinaires

NEUROLOGIE

Côté expertise neurologique, le service dispose de tous les traitements commercialisés, participe à des protocoles d’Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU) et à des études cliniques de phase III et IV....

SEXOLOGIE

Les troubles sexuels primaires sont directement liés aux lésions et sont ceux mis au premier plan par les patients. Troubles de l’érection, de l’éjaculation, difficultés orgasmiques mais aussi troubles de la sensibilité 

Réadaptation

Hospitalisation conventionnelle et hôpital de jour (adultes et adolescents) et soins ambulatoires de rééducation (tout âge). Consultations spécialisées de médecine physique et de réadaptation

par CLINORSEP 3 mai 2021
Depuis le lundi 3 mai 2021, toutes les personnes de plus de 18 ans, atteintes de sclérose en plaques ou d'une autre affection de longue durée peuvent se faire vacciner contre la COVID 19.
par Clinorsep 17 décembre 2018
Dans le cadre du programme d’éducation thérapeutique, l’enseignant en APA intervient auprès du patient. Lors du bilan, il évalue les capacités physiques en ayant pris soin au préalable de vérifier les éventuelles contre-indications cardiovasculaires. La capacité à la marche par exemple est déterminée en prenant en compte le temps des appuis, la longueur des pas, etc. Vitesse de marche classique, vitesse maximale et test de marche de 6 minutes permettent de mesurer l’endurance à l’effort. Le risque de chute et la résistance des membres inférieurs sont eux aussi évalués. En fonction des résultats du bilan et du profil de chaque patient, un programme d’entraînement personnalisé est proposé. « Les patients n’ont pas conscience des bienfaits de l’activité physique. Peu à peu, ils s’en rendent compte. J’essaie de trouver une activité qui les capte et d’amorcer une démarche à long terme. »
par Clinorsep 17 décembre 2018
Membre à part entière de l’équipe hospitalière, Lara Jalwan assure l’accompagnement psychologique et sexologique des patients souffrant de sclérose en plaques. « Les médecins et les infirmières m’adressent les patients ou je me présente directement à eux à l’hôpital de jour. Il est vrai qu’ils ne vont pas toujours en faire la demande spontanément mais il est très rare qu’ils m’opposent un refus. J’ouvre la discussion pour que le patient puisse exprimer ses attentes. Sur les questions d’ordre sexuel, notre chance est que les médecins, et notamment le Docteur Éric Manchon, abordent la question lors de la consultation. Cela soulage les patients et ils savent qu’il existe une possibilité de prise en charge. » La première consultation, Lara Jalwan la voit comme une prise de contacts, un échange où le malade peut parler de tous les aspects de sa vie et de l’impact de la maladie sur ceux-ci. « Mon projet est d’accompagner dans l’acceptation de la maladie, de la différence et du regard d’autrui. » Le patient est vu seul mais très vite la psychologue lui propose de le recevoir avec son conjoint s’il le souhaite. L’occasion également d’aborder l’annonce du diagnostic aux enfants, le cas échéant. « Il est important que les parents soient prêts à le faire mais sans trop attendre. Il ne s’agit pas de tout raconter à l’enfant mais de rassurer et de l’aider à comprendre que son parent a un statut différent et nécessite des temps de repos par exemple et que des aménagements de la vie quotidienne et familiale sont indispensables, tout en respectant la place de chacun. Afin de faciliter la démarche, je remets aux patients, à chaque fois que possible, des manuels adaptés (livres, contes ou bandes dessinées…) et leur propose de rencontrer leur(s) enfant(s). Souvent, les enfants expriment le besoin de s’exprimer autour de la SEP et surtout d’entendre que ce n’est pas de leur faute si leur parent est malade. » Ces consultations, entièrement prises en charge, sont également l’occasion d’identifier les autres besoins des patients. « Je travaille en partenariat avec les infirmières mais aussi avec les assistantes sociales de l’hôpital ou de la commune et l’équipe du réseau SEP IDF Ouest. Mon rôle est aussi d’évaluer un problème et d’adresser à la bonne personne : orthophonistes, neuropsychologues, etc. Je demande toujours au patient son accord pour partager les informations nécessaires. »
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Clinorsep, une histoire...

On remonte l’histoire de l’hôpital de Gonesse au 26 septembre 1208. L’évêque de Bayeux confirme que Pierre de Theilley et sa femme Aveline de Saint Cyr ont donné des terres à Gonesse pour la construction d’un hôtel-Dieu. Pierre de Theilley était un proche de Philippe Auguste, roi de France, qui serait né ou aurait été baptisé à Gonesse. L’hôtel-Dieu est un lieu administré par l’Église qui offre l’hospitalité aux personnes pauvres ou malades, hommes, femmes, enfants ou vieillards. On y soigne en priorité les âmes pour soulager les maux du corps. De ce fait, les archives de l’époque ne nous éclairent guère sur les soins prodigués alors.

En 1913, Gauthier de Gonesse lègue une partie de ses terres contre la promesse de respecter la charité envers les pauvres.

En 1369, un règlement rappelle que les voyageurs reçus à l’Hôtel-Dieu doivent être munis d’un morceau de pain afin de continuer leur voyage.

L’Hôtel-Dieu de Gonesse compte au Moyen Âge une salle des malades divisée en deux, des cuisines, une cave, une chapelle et un dortoir pour les religieux. Grâce aux archives, nous savons que 13 frères, dont le prieur, et sept sœurs, dont la prieuse, étaient présents en 1351. L’Hôtel-dieu comptait alors une cinquantaine de lits pour les plus pauvres. Les lépreux n’étaient pas admis au sein de l’Hôtel-Dieu, un asile propre leur était réservé connu sous le nom de la Madeleine. Il n’en reste que quelques vestiges architecturaux (arcades du foyer Pierre de Theilley) et les riches archives hospitalières de cette époque. Les religieux travaillant à l’Hôtel-Dieu y abandonnent leurs biens au profit de ce dernier. À la veille de la Révolution française, l’hôtel-dieu est un propriétaire terrien les plus puissant de la région.

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avec le service de neurologie de Clinorsep

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